Systèmes d'informations
Qu'est-ce que le Darknet, ou plutôt les darknets ?
C’est l’endroit désigné de tous les vices, de toutes les horreurs, de toutes les abominations : vente de drogue, trafic d’armes, tueurs à gages, organes en soldes sans oublier l’indispensable espace de tous les complots, terroristes au premier chef. Tel est le Darknet dans l’imaginaire populaire. Son nom dit d’ailleurs toute son obscurité. Mais si le Darknet n’était pas que le lieu virtuel de toutes les criminalités ? Si le Darknet était également un lieu de résistance à l’Internet commercial, un lieu de protection des données, un lieu où votre vie privée n’est pas cédée au moins offrant avec le bébé et l’eau du bain ? Et si, tout compte fait, ce Darknet devait être rebaptisé Librenet ?
France culture : La méthode scientifique
Peut-on encore échapper aux algorithmes ?
Table ronde enregistrée dans le cadre du forum L'année vue par les sciences au grand amphithéâtre de la Sorbonne
Tout d’abord, un chiffre. Quelques 90 % des informations transmises ou archivées dans le monde le sont sous forme numérique. A partir du moment où l’ensemble de nos activités est informatisé, beaucoup plus de données sur chacun de nous sont disponibles. Elles ne pourront jamais être effacées, rendues anonymes, ou même détruite dans leur totalité. Par ailleurs, la masse des « révélations » sur les programmes de surveillance électronique, déclenchée par l’affaire Edward Snowden, montre l’ampleur des informations misent, automatiquement, à disposition des officines de surveillance politique ou d’intelligence économique. Sommes nous maintenant dans un monde où nos libertés civiles disparaissent, de facto, dans les réseaux de fibre optique, ou les ondes émises par les antennes-relais de nos portables ou encore dans les serveurs des gigantesques datacenters ? Plus encore, que ce soit pour l’activité de renseignement de la police ou pour le marketing des entreprises, il n’est même plus nécessaire d’agir à l’insu des gens. En analysant les réseaux sociaux, on peut savoir, sans violer l’intimité de chacun d’entre nous, qui préfère telle marchandise et pourquoi, ou qui professe telle opinion. Enfin, d’un tout autre point de vue, les algorithmes mobilisés, par exemple, pour automatiser les systèmes de cotations boursières ne représentent-ils pas une dangereuse prise de pouvoir par la machine ? Ainsi le couple, base de données et algorithmes qui les traitent, ne forme-t-il pas la figure actuelle de notre asservissement ?
En compagnie de Nicole El Karoui, mathématicienne, spécialiste des algorithmes financiers, Gérard Berry, Professeur au Collège de France, Mathématicien et Jean-Gabriel Ganascia, expert en intelligence artificielle, Professeur à
l'UPMC.
Continent science France culture 24/02/2014 - 14H
Risquons nous de perdre notre mémoire numérique ?
Quelle est la pérénité de nos données numérique ? quels risques ? Quels enjeux ? ...
"«Les langues sacrées ont laissé lire leur vocabulaire perdu ; jusque sur les granits de Mezraïm, Champollion a déchiffré ces hiéroglyphes qui semblait être un sceau mis sur les lèvres du désert, et qui répondait de leur éternelle discrétion ». Cette phrase de Chateaubriand tirée des Mémoires d’Outre-Tombe rappelle comment la mémoire d’une civilisation peut rester inaccessible ..."
Une émission France Culture : Science Publiques
NSA, Prism et consorts : quoi de neuf ?
Pourquoi le LOG est plus important que l'échange en lui meme ? Pourquoi les législation protège le contenu plutot que le contenant ? Vous le saurez en ecoutant cette émission du 15/06/2013 :
"Depuis une dizaine de jours, nous vivons au rythme des révélations fournies par un jeune homme de 29 ans du nom d’Edward Snowden, employé par un sous-traitant de la NSA (l’Agence de Sécurité Nationale américaine), aux journalistes du Guardian et du Washington Post. Où l’on a appris successivement que la NSA avait obtenu l’autorisation de saisir des données provenant de Verizon, un des principaux fournisseur de téléphonie mobile américaine, qu’un système du nom de Prism permet à la NSA d’obtenir des données provenant de 9 des plus grandes entreprises numérique (dont Google, Facebook, Apple…"
Une émission France Culture : Place de la toile